vendredi 26 novembre 2010

Le coupable est démasqué !

En recoupant tous les indices, l'évidence est tombée : le coupable est bien Louis CLAIRY.

Les nombreux enquêteurs qui ont visité la scène de crime m'ont bien aidé pour cette enquête. je les remercie pour leur aide.

lundi 27 septembre 2010

Témoignage de l'élu local

Mon nom est Louis CLAIRY

Je suis né à Namur, le 12 janvier 1950

Je suis élu, je gère certaines missions au nom du Maire. Cette année, je me suis beaucoup investi dans l’année de la Suède pour expliquer aux savigniens pourquoi nous sommes liés - de par l’achat du Domaine de la Grange par les Clary - à l’histoire de la monarchie suédoise.

Que faisais-je à l’heure estimée du crime ? Lorsque le gardien a contacté le cabinet et Melle TORI pour signaler que monsieur MORDANT venait au musée, je l’ai donc représenté… enfin, je voulais faire visiter l’exposition - avec le conservateur bien sûr - à ce monsieur ; c’était avant le drame…

Si j’étais sur les lieux du crime ? Je suis arrivée juste après que Monsieur Patinski ait découvert le corps, après 17h15 je crois… Melle TORI est arrivée ensuite, quasiment en même temps que la police… J’ai prévenu la police municipale pour la création immédiate d’un périmètre de sécurité.

Est-ce ce que je connaissais la victime ? Pas vraiment. Mais lors des réunions politiques, nous parlons souvent des ses bouquins ou de ses émissions.

Avais-je une raison d’en vouloir à Nicolas Mordant ? Je ne comprends pas que mes confrères élus s’abaissent à venir à ses émissions ! Tout élu que nous sommes, notre vie privée ne regarde que nous et ce genre de débâclage discrédite toute la classe politique.

Ce que je souhaitais vous dire ? Il faut oublier cette histoire qui jette sur notre commune, en cette belle année suédoise, un voile sombre et malheureux…

lundi 20 septembre 2010

Témoignage de l’attachée de presse

Mon nom est Miho TORI

Je suis née à Taipei, le 30 septembre 1976. Je suis Sino-japonaise.

Mon travail au musée est d'assurer la promotion des équipements culturels de la ville dont le musée. Avec le conservateur, nous définissons un plan de communication annuel pour le musée et j’active mes contacts pour avoir la meilleure publicité possible… Vous avez, le musée abrite des trésors que nous envient certains collectionneurs spécialistes de Napoléon, comme cet ensemble remarquable de lettres de l’empereur, dont celle à son ami Bernadotte, le futur roi de Suède.

Que faisais-je à l’heure estimée du crime ? Je conduisais ma voiture et me pressais pour aller accueillir Nicolas car le gardien venait d’informer le cabinet du maire qu'il était au musée… J’étais assez émue parce que - vous vous rendez-compte - venir ainsi à l’improviste… J’ai prévenu le maire mais seul l’adjoint pouvait venir de suite ; Nicolas étais trop connu pour être accueilli par le conservateur seul.

Si j’étais sur les lieux du crime ? J’étais en réunion puis dans ma voiture en route pour le musée.

Est-ce ce que je connaissais la victime ? j’étais son assistante durant ses premiers photoreportages : la fille illégitime du président libanais… l’affaire Mazarine…Il allait déjà très loin. Je sais qu’il préparait un coup sur la monarchie suédoise. Entre-nous, cela a été aussi passionné qu’explosif car il était devenu prêt à tout pour aboutir ses enquêtes… Notre aventure a duré trois mois jusqu’à ce qu’il parte pour le Liban sans même me laisser un mot…

Avais-je une raison d’en vouloir à Nicolas Mordant ? Autrefois, il m’a vraiment fait mal, mais je travaille beaucoup ici maintenant, ça m’a beaucoup aidé à oublier mes soucis.

Mes relations au sein de l’équipe ? Je n’en ai pas beaucoup à vrai dire, si ce n’est avec le conservateur. Il est très effacé parfois mais il connait très bien les objets et le marché de l’art.

Ce que je souhaitais vous dire ? C'est moi qui ai identifié le corps vers 18h… Cela m’a fait un choc de le voir comme ça… Il fallait bien qu’un jour quelqu’un s’en prenne à lui : il avait franchi la ligne jaune !

Relevé téléphonique de la victime le 13 mai vers 17h

- Appel du 0633221… Claude STOULLI conservateur à 16h30.
- Appel du 0625716… Miho TORI, attaché de presse.

Témoignage du conservateur, directeur du musée

Mon nom est Claude STOULLI

Je suis née à Paris, le 12 juillet 1962

Mon travail au musée est de définir la politique de l’établissement, que ce soit en matière d’achat d’objets ou de choix d’exposition… Nous sommes un Musée de France, mais les moyens sont réduits en ce moment : nous nous débrouillons pour faire fonctionner le musée en équipe réduite.
Que faisais-je à l’heure estimée du crime ? J’inventoriais la collection de machines agricoles dans les granges. Le gardien sait qu’il ne faut pas me déranger quand je suis en réserve… L’attachée de presse m’avait appelé sur mon téléphone portable vers 16h50 pour me demander d’accueillir Nicolas MORDANT dans l’attente de la venue de notre adjoint… J’étais surpris qu’un journaliste comme lui s’intéresse à notre exposition de collections locales …

Si j’étais sur les lieux du crime ? Pas du tout, j’étais dans les granges !

Est-ce ce que je connaissais la victime ? Non, pas personnellement en tout cas.

Avais-je une raison d’en vouloir à Nicolas Mordant ? Pas vraiment. Il a l’air sympathique à la télévision…

Mes relations au sein de l’équipe ? Nous n’avons pas beaucoup de moyens mais la passion du travail bien fait. J’ai beaucoup de travail pour écrire nos catalogues et inventorier les objets : nous avons plusieurs milliers d’objets remarquables vous savez !

Ce que je souhaitais vous dire ? Quand je travaille dans les réserves sur l’inventaire des collections, je n’entends rien et ne vois jamais le temps passer.

mardi 7 septembre 2010

Témoignage de la restauratrice du patrimoine

Mon nom est Fatima SALLECK

Je suis né à Oran le 18 mars 1962

Mon travail au musée c’est, sur la demande du conservateur, de réaliser très rapidement un bilan sanitaire général des collections. Le conservateur a découvert récemment un début d’infestation par des insectes dans les collections.

Que faisais-je à l’heure estimée du crime ? Je plaçais des pièges à insectes dans la bouverie et les granges pour le comptage. Je cherchais le conservateur pour lui demander la liste précise des endroits où il aurait aperçu des imagos… mais je ne l’ai pas trouvé. Je crois qu’il était très pris par l’installation de son exposition.

Si j’étais sur les lieux du crime ? Non, j’étais en pleine installation des pièges à phéromones.

Est-ce ce que je connaissais la victime ? Non.

Avais-je une raison d’en vouloir à Nicolas Mordant ? Pas particulièrement. Je trouve même qu’il a du cran de mettre ainsi au grand jour ce que tous ces secrets peu glorieux pour notre histoire. Vous savez, je travaille moi-même dans l’ombre des musée en réserves ; je constate parfois un abandon de collections très intéressantes… La vérité nous est souvent cachée !

Mes relations au sein de l’équipe ? Je travaille surtout avec le conservateur. J’ai mes propres clés pour ne pas déranger le gardien car je quitte souvent tard le soir…

Ce que je souhaitais vous dire ? Je ne sais pas où étaient les autres membres du musée ce soir là ; je n’ai rien vu depuis la bouverie.

mercredi 1 septembre 2010

Témoignage du jardinier

Mon nom est Rose EIFFEL.

Je suis née à Melun, le 19 janvier 1984.

Mon travail au musée c’est l’entretien des espaces verts, de 8heures à 16 heures : jardins historiques, verger conservatoire… Surtout quand les visiteurs et les enfants sont partis. Bien qu’au départ, j’ai une formation de journalisme.

Que faisais-je à l’heure estimée du crime ? Vers 15h, j’attendais une livraison urgente de nouvelles lames de tonte pour mon tracteur. Le Préfet vient pour l’inauguration demain, tout devait être parfait ! Le livreur n’est hélas arrivé qu’à 15h45 et le temps que je répare, je n’ai pu aller me changer au vestiaire que vers 16h30. J’ai vu de la fumée s’échapper du jardin des plantes médicinales vers 16h45 mais le temps que je passe mes habits pour aller voir… J’ai croisé Stéphane qui en revenait...

Si j’étais sur les lieux du crime ? J’étais dans les jardins puis dans les vestiaires ; je suis rentrée chez moi ensuite. Je n’ai rien vu, rien entendu…

Est-ce ce que je connaissais la victime ? Je ne regarde pas la télé car je préfère faire du cheval. Mais dans le monde de journalisme, c’est une « star »…

Avais-je une raison d’en vouloir à Nicolas Mordant ? Quand j’étais en école de journalisme, j’avais détesté son ouvrage « Des putains de Napoléon à celles de la République »… Il va vraiment trop loin en divulguant toutes ces histoires... Rien ne l’arrêtait celui-là ! Il n’a pas du se faire que des amis en haut lieu !

Mes relations au sein de l’équipe ? On s’entend bien avec Stéphane, on est comme des frères et sœurs, ou les doigts d’une même main… Il peut me demander toujours le coup de main ; c’est même moi qui ouvre et ferme s’il est absent…

Ce que je souhaitais vous dire ? Quand Stéphane est revenu du jardin des plantes, il m’a demandé pourquoi j’avais brûlé des papiers alors que c’est interdit par l’agenda 21 : nous recyclons tout. Je lui ai ri au nez…

mercredi 11 août 2010

Témoignage du gardien

Mon nom est Stéphane PATINSKI.

Je suis né à CESSON le 13 août 1988.

Mon travail au musée est d'ouvrir et de fermer les salles et les portails d’accès : personne ne peut entrer en dehors des heures d’ouverture si je n'ouvre pas les portes. J’aide aussi le conservateur à installer les expositions : vous voyez, c’est moi qui ai placé certains objets avec ma collègue Rose dans la vitrine derrière… Nous sommes une petite équipe, alors j’aide aussi Rose pour les plantations. J’assure le nettoyage des vitrines dans les salles mais c’est une société extérieure qui procède au plus gros avant l’ouverture le matin pour les groupes.

Que faisais-je à l’heure du crime ? Je faisais ma ronde pour la fermeture du musée à 17h. Nous devions inaugurer l'exposition le lendemain, le conservateur était vraiment tendu, il devait attendre le scénographe. Le conservateur était introuvable alors qu’il avait rendez-vous avec Monsieur MORDANT.

Si j’étais sur les lieux du crime ? J’ai trouvé le corps à 17h20 environ, ça m’a fait un choc de voir tout ce sang : il y en avait une grande tâche sous le corps.

Est-ce ce que je connaissais la victime ? Non, pas personnellement, je l’ai vue à la télé comme tout le monde mais je peux vous dire que je n’apprécie pas ce genre de mondain.

Avais-je une raison d’en vouloir à Nicolas Mordant ? C’est tout juste s’il m’a dit merci quand je lui ai ouvert le portail quand il est arrivé alors que nous allions fermer ; mais de là à le tuer !!!

Mes relations au sein de l’équipe ? Très bonnes avec Rose ; le conservateur est un peu maniéré pour moi, très discret aussi … Il reste des heures dans les réserves et travaille tard le soir… Il a les clés du musée lui aussi.

Ce que je souhaitais vous dire ? Un feu dans le jardin nous a bien intrigués. J’étais là-bas avec Rose avant de trouver le corps, elle vous le confirmera.

Résultats d'analyse

Analyse papier brûlé dans jardin
SerCom - INPS


Laboratoire de Police Scientifique de Paris (LPS 75)
3, Quai de l'horloge 75001 Paris
Tel : 01 77 72 07 51 – Fax : 01 46 34 77 40


Examen de documents

● Recherche de tracés latents (traces de foulage) : néant :
● Comparaison d'écritures manuscrites (LPS 13 et LPS 75 uniquement)
« Document manuscrit avec encre violette, à la plume. Papier avec point de rouille (« roussures ») type papiers du début du 19ème siècle ».

vendredi 6 août 2010

Résultats d'analyse

Analyse morceau papier dans main N. Mordant :
SerCom - INPS


Laboratoire de Police Scientifique de Paris (LPS 75)
3, Quai de l'horloge 75001 Paris
Tel : 01 77 72 07 51 – Fax : 01 46 34 77 40


Examen de documents

● Recherche de tracés latents (traces de foulage) : néant :
● Comparaison d'écritures manuscrites (LPS 13 et LPS 75 uniquement)
« Document manuscrit avec encre violette, à la plume. Papier avec point de rouille (« roussures ») type papiers du début du 19ème siècle ».

mercredi 4 août 2010

Résultats d'analyses biologiques

Recherche de traces biologiques et établissement de
profils génétiques à partir d'échantillons d'ADN
humain


Laboratoire de Police Scientifique de Lyon (LPS 69)
31, Avenue Franklin Roosevelt 69134 Ecully CEDEX
Tel : 04 72 86 89 70 – Fax : 04 72 86 85 85


●Les examens et analyses sont réalisés dans des locaux distincts
selon le type de prélèvement traces ou individus

Recherche de traces biologiques sur les pièces à conviction : mise en évidence de ces traces par des réactions d'orientation Permettant de les localiser et d'en déterminer la nature : sang prélevé sur la victime : appartient à : Nicolas MORDANT, la victime

● Identification des STR par électrophorèse capillaire
● Séquençage (ADN mitochondrial) cheveux courts gris clairs Claude STOULLI et Louis CLAIRY En comparaison avec les profils des traces prélevées sur les pièces à
conviction

● Establissement de profils génétiques à partir de diverse traces
biologiques (sang, éléments pileux, autres) cheveux prélevés sur chemise victime : n mordant
sur scène de crime : cheveux courts gris clairs Claude STOULLI et Louis CLAIRY
- STR autosomaux (profil classique) avec détermination du sexe : masculin
- STR spécifiques du chromosome Y (masculin) : /
- Séquençage de l'ADN mitochondrial : /
(LPS 13 uniquement)
Individus

mercredi 7 juillet 2010

mardi 1 juin 2010

Les personnes présentes au musée le jour de la mort de Nicolas Mordant

- Stéphane PATINSKI : Gardien du musée,


- Rose EIFFEL : jardinier,


- Fatima SALLECK : restauratrice des collections,


- Claude STOULLI : conservateur du musée,


- Miho TORI : attachée de presse,


- Louis CLAIRY : élu local.

Le certificat de décès de Nicolas Mordant

« le 12 mai 2010 à l’écomusée-Ferme du Coulevrain, Savigny-le-Temple (…) individu de sexe masculin (…) dénommé Nicolas MORDANT. « ne respire plus, absence de pouls, arrêt cardiaque constaté à 18h12 (…) ». « une blessure béante au thorax (…) importante hémorragie» - « la mort remonte à une heure environ au regard de la température du corps et à l’absence de lividité ( température de la pièce 19°C - valeurs corrigées nomogramme de Henssge)». « pas de rigidité cadavérique ; l’examen de la couleur de la peu démontre qu’aucun déplacement du corps n’a eu lieu»

Autopsie médicolégale de la victime

« Sur demande de l’autorité judiciaire (….) a été procédé ce jour à l’autopsie de Monsieur Nicolas MORDANT », journalise (…) dont le corps a été radiographié dès son arrivée à l’institut médicolégal » . « poids 82 kg, taille 1,79m, sexe masculin, de type européen, âge 38 ans, yeux marrons et cheveux châtains; vêtements : pantalon de toile beige et ceinture cuir ; chemisette ; chaussettes tennis et chaussures cuir ; importante tâche de sang sur les vêtements ; prélèvements pour analyses (…). Pas de tatouage, cicatrice ancienne appendicite ». « contusions sur le poignet droit en partie distale ; main droite crispée (prélèvement d’un morceau de papier déchiré pour analyse) » ; « le corps a été retrouvé en position couché, face contre terre » ; « Pupilles normales ; bouche normale (…) «dans le Thorax, la cavité cardiaque est entourée de sang (…) avec une lésion profonde de 6cm de large sur 10 cm de profondeur dans le thorax » ; « prélèvements morceaux de métal et de bois dans le thorax, tégument externes». « l’examen interne révèle des adhésions évoquant l’utilisation quotidienne de tabac « . « Larynx, trachée et bronches irritées (tabac) ». « l’examen général des organes de l’abdomen est normal » (…) » le 14 mai 2010, 16h13, Professeur A. CHARBON, Médecin légiste ».

Conclusion du Professeur A. CHARBON, au regard des éléments fournis par la police scientifique (analyse des prélèvements):

Identification du corps confirmée Nicolas MORDANT ; indice de mort violente d’origine criminelle ou accidentelle ; circonstances : lutte possible (contusion poignet droit) ; mort par hémorragie (…) blessure thoracique par un objet tranchant ; cancer des poumons débutant à confirmer ; pas de traces d'intoxications diverses ; légère trace d'alcoolisation.

jeudi 20 mai 2010

Une nouvelle affaire

Jeudi 13 mai, Nicolas MORDANT, le sulfureux journaliste, a été retrouvé mort à l’Ecomusée-ferme du Coulevrain (Savigny le Temple).

Une bien étrange affaire, que je me dois d'élucider...

Tous les ingrédients étaient là pour que le très médiatique Nicolas Mordant, pourfendeur des têtes couronnées, vienne au musée : l’année de la Suède, la présentation inédite d’archives d’Histoire locale autour des Clary… Mais rien ne laissait envisager que le célèbre journaliste soit retrouvé mort jeudi en plein montage de l’exposition de l’écomusée.

Qui aurait pu, des personnes présentes au musée ce jour là, en vouloir au sulfureux reporter ?

Nicolas Mordant