lundi 20 septembre 2010

Témoignage de l’attachée de presse

Mon nom est Miho TORI

Je suis née à Taipei, le 30 septembre 1976. Je suis Sino-japonaise.

Mon travail au musée est d'assurer la promotion des équipements culturels de la ville dont le musée. Avec le conservateur, nous définissons un plan de communication annuel pour le musée et j’active mes contacts pour avoir la meilleure publicité possible… Vous avez, le musée abrite des trésors que nous envient certains collectionneurs spécialistes de Napoléon, comme cet ensemble remarquable de lettres de l’empereur, dont celle à son ami Bernadotte, le futur roi de Suède.

Que faisais-je à l’heure estimée du crime ? Je conduisais ma voiture et me pressais pour aller accueillir Nicolas car le gardien venait d’informer le cabinet du maire qu'il était au musée… J’étais assez émue parce que - vous vous rendez-compte - venir ainsi à l’improviste… J’ai prévenu le maire mais seul l’adjoint pouvait venir de suite ; Nicolas étais trop connu pour être accueilli par le conservateur seul.

Si j’étais sur les lieux du crime ? J’étais en réunion puis dans ma voiture en route pour le musée.

Est-ce ce que je connaissais la victime ? j’étais son assistante durant ses premiers photoreportages : la fille illégitime du président libanais… l’affaire Mazarine…Il allait déjà très loin. Je sais qu’il préparait un coup sur la monarchie suédoise. Entre-nous, cela a été aussi passionné qu’explosif car il était devenu prêt à tout pour aboutir ses enquêtes… Notre aventure a duré trois mois jusqu’à ce qu’il parte pour le Liban sans même me laisser un mot…

Avais-je une raison d’en vouloir à Nicolas Mordant ? Autrefois, il m’a vraiment fait mal, mais je travaille beaucoup ici maintenant, ça m’a beaucoup aidé à oublier mes soucis.

Mes relations au sein de l’équipe ? Je n’en ai pas beaucoup à vrai dire, si ce n’est avec le conservateur. Il est très effacé parfois mais il connait très bien les objets et le marché de l’art.

Ce que je souhaitais vous dire ? C'est moi qui ai identifié le corps vers 18h… Cela m’a fait un choc de le voir comme ça… Il fallait bien qu’un jour quelqu’un s’en prenne à lui : il avait franchi la ligne jaune !

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